Le monde de Shawei

L'exemple d'un papy chinois

Il y a deux semaines le maître d'arts martiaux Yan zijie est  venu à l'université de Pékin pour continuer inlassablement de transmettre la boxe de la fleur de prunier (meihuaquan) à l'endroit même où il a découvert cette pratique en 1955. Celle-ci lui avait permis alors de surmonter d'importants problèmes de santé. Aujourd'hui Yan laoshi, tel qu'on l'appelle en chinois, né en 1937, a plus de 70 ans. Je l'ai rencontré en 1999 à Jinan et ai toujours été ébahi par l'excellente santé qu'il a conservé jusqu'à maintenant. Lorsqu'il enseigne aux jeunes Chinois, on est toujours étonné par son dynamisme et sa bonne humeur comme en témoignent les photos suivantes.   

 

 

 

 

 

A l'université de Pékin où chaque année de plus en plus d'étudiants mettent fin à leurs jours victimes de la pression infernale des études, malgré le cadre très agréable du campus, Yan laoshi est un exemple même d'amour de la vie pour la jeunesse.

 

 

Il est un exemple aussi pour l'Occident où bien souvent les personnes âgées terminent leurs jours à l'hôpital ou dans un lit médical à la maison, dans un amoindrissement physique insupportable et un état de dépendance humiliant.

 

En Chine, il n'est pas rare de voir des personnes âgées, très tôt le matin ou en fin d'après-midi,  faire de la gymnastique traditionnelle s'apparentant au qigong, dans des petits parcs équipés pour cela, afin d'entretenir leur santé.

 

 

 

De plus, les personnes âgées sont prises en charge en général par leur famille dans un pays où les maisons de retraite n'existent pas vraiment...

 

Le docteur chinois, selon la tradition, est celui qui sait maintenir son patient en bonne santé et non pas celui qui essaye de guérir une maladie lorsqu'il est déjà trop tard... Malheureusement les temps changent et les Chinois citadins d'aujourd'hui eux-mêmes semblent abandonner  progressivement les pratiques traditionnelles pour mener une vie déséquilibrée... à l'occidentale...   

 

La santé n'est-elle pas le bien le plus cher que l'on ait en ce bas-monde ? Ne doit-on pas pratiquer davantage, dès la jeunesse, les arts corporels (arts martiaux, qigong, calligraphie...) et les diverses médecines (acupuncture, massage, osthépathie...) venant de Chine afin d'assurer ses vieux jours non pas en terme d'argent mais de santé ? Quand la médecine chinoise sera-t-elle enfin reconnue et remboursée en France ?

 

Car à quoi sert l'argent lorsqu'on a perdu la santé ?

 



02/04/2006
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