Le monde de Shawei

La vie des maîtres de SPALDING

A l'automne 2008, mon oncle maternel André disparaissait soudainement à l'âge de 62 ans . Je l'ai très peu connu. L'un des seuls souvenirs que j'ai de lui est une discussion lors de son passage à Murs-Erigné  il  y a quelques années. Il m'avait alors dit qu'il fallait lire "La vie des maîtres" de SPALDING.

Lors de l'été 2009 j'ai emprunté ce livre à ma tante Marie-Thérèse comme si je voulais écouter le conseil de mon oncle qui résonne aujourd'hui comme un conseil de l'au-delà. 

J'ai découvert ainsi un ouvrage suprenant écrit au début du vingtième siècle par un explorateur anglais du Tibet.

Nombreux sont les passages de ce récit qui sont l'occasion d'autant de méditations spirituelles.

En voici un :

" Pour recevoir davantage, il faut donner ce qu'on a reçu. Si on le garde, la stagnation suit. Prenez une roue qui engendre de la force hydraulique, et supposez que tout à coup, de son propre chef, elle retienne l'eau qui la fait tourner. Elle sera aussitôt immobilisée. Il faut que l'eau coule librement à travers la roue pour être utile et créer de l'énergie. Il en va de même pour l'homme. Au contact des idées de Dieu, il faut qu'il les exprime pour pouvoir en tirer profit. Il doit permettre à chacun d'en faire autant pour croître et se développer comme il le fait lui-même."